Le spectacle de l’aube raconté à travers trois continents et cinq écosystèmes exceptionnels, de la forêt amazonienne au désert mexicain, en passant par la savane zambienne. Un documentaire ambitieux qui dévoile les splendeurs d’une nature hyperactive.
© Bonne Pioche Télévision/Lowik Media
Ce sont quelques heures qui subliment la nature et en révèlent l’insurpassable ingéniosité. Moment charnière dans l’organisation du vivant, l’aube influe sur la physiologie, les comportements, les interactions ou les stratégies d’adaptation des animaux et des végétaux. Certaines espèces recherchent lumière et chaleur, d’autres les fuient. Cette infinie diversité offre sa matière première à Un matin sur terre, qui en restitue l’étendue grâce à un voyage naturaliste à travers trois continents et cinq écosystèmes parmi les plus exubérants de la planète.
Dans la forêt amazonienne, c’est par le son que l’aube s’annonce, avec le chœur indocile de primates, amphibiens ou oiseaux de tous ramages, dans une compétitivité aussi bruissante que réjouissante. Dans le désert mexicain de Vizcaino, les petits autochtones n’ont qu’un but : se protéger du soleil pour se prémunir des 50 degrés quotidiens. En Norvège, à Finnmarksvidda, la fin de la nuit polaire permet d’étudier les formes de résistance au froid glacial. Dans les sublimes forêts de Colombie-Britannique, au Canada, le milieu tout entier est régi par l’humidité ambiante, une des plus extrêmes de la planète. Marqué par l’alternance climatique (une saison sèche, une saison humide), la savane zambienne constitue un sanctuaire pour la faune et la flore, contraintes de partager les ressources locales. Un film comme un panorama luxueux, tissé d’images sidérantes, qui révèle le spectacle inaugural du jour dans sa beauté sans cesse renaissante.
puis sur le net : http://www.arte.tv/guide/fr/048548-000/un-matin-sur-terre
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