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  • Le trafic de cornes de rhinocéros

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  • Voir les cartes des lauréats du concours Carto Actualités
     
    Le témoignage d’un lauréat

     

    C’est ma prof d’histoire-géo qui m’a fait découvrir la cartographie en inscrivant ma classe de quatrième au Concours carto, il y a maintenant trois ans. En binôme avec une camarade, je devais réaliser une carte qui avait pour sujet « la Roumanie dans la mondialisation ». À ce moment-là, je ne connaissais rien des règles de cartographie : comment organiser une légende, utiliser les figurés… J’étais vraiment perdu. Ma carte a été retenue et je me suis pris au jeu, j’avais envie de progresser et de gagner le concours. Ma seconde carte traitait du Mato Grosso, un État du Brésil, puis j’ai ensuite réalisé les cartes du Pakistan et du Népal, eux aussi inscrits dans le processus de la mondialisation. J’ai continué la cartographie les deux années suivantes en participant au Concours carto actualité : il s’agit de réaliser une carte en se basant sur un article du journal Le Monde traitant d’un thème d’actualité. J’ai donc cartographié l’an dernier les îles Kiribati menacées par la montée des eaux, et, cette année, le trafic de cornes de rhinocéros Afrique du Sud – Asie.
     
    Pour réaliser une carte, j’ai appris qu’il fallait tout d’abord faire un grand travail de recherche, on peut utiliser internet ou encore des atlas. Après avoir collecté de nombreuses informations, il faut les trier pour garder celles qui semblent importantes et que l’on veut mettre en valeur. Ensuite, il faut organiser toutes ces données dans la légende. L’objectif est finalement (je l’ai appris au fur et à mesure), d’obtenir une carte simple et efficace : elle doit être lue rapidement et permettre de comprendre le sujet avec facilité.
     
    J’ai vraiment aimé participer à ce concours. J’ai trouvé un certain plaisir à réaliser des cartes, car cela fait appel à ma créativité et à mon esprit d’analyse.
    Le Concours Carto m’a tout d’abord permis de mieux connaître le monde : en effet, en quatrième je ne savais pas situer certains pays, je me souviens avoir pensé que la Colombie se trouvait en Europe ! Ma culture générale s’est donc considérablement améliorée : le fait d’analyser tous ces sujets m’a permis de progresser en géographie mais aussi d’améliorer mes connaissances autour de différents thèmes liés à l’économie, l’environnement, la géopolitique… Bref de mieux appréhender le monde d’aujourd’hui.
     
    Le Concours carto a également influencé mes choix d’orientation : je me destinais auparavant à un métier artistique, tel que graphiste, par exemple. Mais, aujourd’hui, je m’intéresse à l’actualité mondiale, à la géopolitique. J’ai fait le choix de rejoindre la section Bachibac car j’ai envie de bien maitriser l’espagnol et pouvoir voyager, notamment en Amérique du Sud. Après le bac je pense maintenant me diriger un métier qui traite et analyse l’actualité au niveau international. Le métier de journaliste reporter d’image m’intéresserait ! Grâce au Concours carto, je me suis découvert une nouvelle passion, et j’envisage mon avenir autrement
     
    Source : témoignage du lauréat du concours de cartographie d’actualité 2017

     

    En savoir plus...

    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/carte-a-la-une-concours-carto

     

     

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